Un vieil escalier en bois qui craque. À tout les étages des histoires et des ennuis.
Souvent je monte la cage d’escalier vétuste, plein de dédales, parfois sur la fin, il faut grimper sur des échelles improbables.
La haut, la vieille chambre de bonne, j’ai oublié de vivre ailleurs, j’ai brûlé ma vie sans jamais rien faire d’autre, omettant de quitter cet endroit qui n’a jamais bougé depuis toujours.
J’y vivote et fait visiter cet endroit de désespoir.
Sur les toits, toujours les mêmes, la liberté, mais le danger de tomber.
Sous forme de cartes divinatoires, ce tarot de mes rêves et cauchemars récurrents est une source d’inspiration de décors, des situations que le conscient ne saurait imaginer seul.
La bande dessinée est un luxe solitaire, elle est à peine perceptible dans un internet saturé d’images.
Seul avec un bout de papier et un crayon, le dessinateur est assis sur une route de sable qui mène vers ses émotions.
Un long chemin l’attend pour aboutir au dessin final, c’est comme une traversée du désert…